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Moins de culpabilité pour plus d’immunité

Renouer avec le sexe et le plaisir, une prescription contre la maladie ?

Et s’il était définitivement temps de séparer plaisir et culpabilité ? Si justement la culpabilité était un frein pour le plaisir alors que celui-ci nous permettrait de mieux vivre voir même de nous protéger et de développer notre immunité. Certaines études ont récemment fait des liens entre le fait d’éprouver du plaisir et l’augmentation de nos défenses immunitaires. De bonnes raisons de se faire du bien non ?


Alors stop à la culpabilité !

Dans nos sociétés empreintes de lourdes injonctions, nous devenons tous les victimes de nombreuses pensées limitantes. Prendre du temps pour soi, laisser circuler le plaisir dans nos corps, dans nos cellules et vibrer apparaît encore trop comme un péché coupable que nombreux s’accordent avec cette arrière pensée qu’ils pourraient être en train de faire quelque chose de plus utile. Qui ne s’est pas surpris pendant l’amour à penser à ces mails auquel il n’a pas encore donné de réponse ? Qui n’a jamais avalé un plat tout en réfléchissant à sa liste de courses ? Tous ces impératifs considérés comme plus importants, plus urgents et qui pourtant pourraient être mis au même plan que le bien être et l’épanouissement sensuel. D’autant plus que ceux-ci pourraient nous rendre plus efficaces, performants et épanouis !



Alors pourquoi avons nous tant de mal à profiter de ce qui nous fait du bien ?

Tout simplement car l’on commence tout juste à faire certains liens. Avec la démocratisation du bien être et du développement personnel, des chercheurs commencent à considérer les bienfaits de la pleine conscience, l’importance de prendre du temps pour soi et de se faire du bien comme de réels activateurs de bien être. La science s’intéresse de plus en plus à l’impact de la psychologie et du stress sur la santé et notamment sur ce que l’on appelle les maladies psychosomatiques . Psychosomatique ne voulant pas dire maladies « imaginaires » mais l’apparition de réels maux en liens directs avec l’état psychologique d’un individu.




De plus, de nombreuses études vantent les bienfaits du sexe sur la santé. Rien d’étonnant quand on sait que l’on libère des endorphines, de la sérotonine et de la dopamine, de nombreux hormones et neuromédiateurs, pendant un acte sexuel. La hausse de ces molécules, connues sous le nom d’hormones du bien être, vont baisser le taux de cortisone, l’hormone du stress. Les endorphines se chargeront d’améliorer le sommeil en favorisant l’endormissement. Et oui, c’est pour cela que l’on s’endort plus vite après une partie de jambes en l’air ! Il est évident que l’on peut jouir de différentes manières et se serait se limiter que de réduire la jouissance à une jouissance qui serait uniquement sexuelle. On peut tout à fait jouir en faisant quelque chose que l’on aime, en écoutant de la musique, en faisant du sport, en mangeant son plat préféré ... Et si je vous disais que manger un plat qui vous plait, en pleine conscience, vous permettait de mieux le digérer qu’un autre riche en nutriments que vous auriez avalé d’une seule traite ! En effet, quel que soit le plaisir éprouvé, le cerveau enverra les mêmes hormones que lors du plaisir sexuel à condition qu’on lui prête cette même intention et que l’on s’autorise à se laisser porter, pendant ces précieux instants, par le régal de nos sens ... Aussi bien que la sexualité ne se résume pas à un acte sexuel partagé avec un (ou plusieurs) partenaire(s), celui-ci peut aussi être un moment que l’on s’accorde pour soi. Toutefois, le fait d’être proche ou d’étreindre quelqu’un participera à la libration de l’ocytocine, appelée l’« hormone de l’amour » ou « l’hormone du bonheur ».



Alors, plus on éprouverait du plaisir, plus on libérerait des endorphines. Et, plus on serait heureux, plus l’on participerait à ce maintient des endorphines dans le corps. Un magnifique cercle vertueux n’est-ce pas ? En plus d’être un anti dépresseur naturel, le sexe renforce donc le système immunitaire en augmentant le taux d’anticorps dans notre organisme. N’oublions pas qu’au même titre qu’une activité physique, le sexe est bon pour le cœur. En 2010, une étude avait été réalisé dans l’American Journal of Cardiology et démontrait que les hommes qui auraient au moins deux rapports sexuels par semaine auraient 45 % de risque en moins de mourir d’un AVC ou de développer une maladie cardiaque. Et, chez ceux-ci, l’activité sexuelle, masturbation comprise, diminuerait le risque de cancer de la prostate grâce à l’éjaculation.



 

Bon, vous l’aurez compris, le sexe est bon pour la santé, il serait dommage de s’en priver ou de diminuer ses effets avec trop de culpabilité !

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